De Puerto Varas à Santiago (Chili)
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Prendre conscience de ce que l’on a et en profiter pleinement...  
Puerto Varas – Puerto Octay Nous partons motivés, contents de ressentir l’air sur nos vélos. En quittant la ville, ce sont environ 5 km de ripio (route caillouteuse) qui nous accueille, sinon c’est l’autoroute (que nous aurions le droit d’emprunter) mais que nous allons éviter. La route est poussiéreuse et nous en ramassons partout lorsque les camions nous croisent. La peur nous prend car lorsqu’un camion nous devance, une telle quantité de poussière se soulève que durant quelques secondes nous devenons invisibles, ce qui peut être très dangereux si un véhicule passe juste après le camion. En effet, il lui serait impossible de nous voir et donc s’il roule trop à droite, il nous ramasse. Ce n’est que 5 km mais nous sommes bien contents de retrouver l’asphalte. Après des montées et des descentes, nous arrivons au bord du lac Llanquihue à Puerto Octay, un petit village que nous apprécions. Nous trouvons une cabaña pour pas cher et y passons la nuit. Puerto Octay – Entre Lagos Un villageois que nous avons consulté avant de partir nous informe que notre carte date et que la route qui mène à Entre Lagos n’est plus en ripio mais quasiment asphaltée tout du long. En effet, nous profitons de l’asphalte et lors des parties en travaux, les travailleurs nous permettent d’emprunter la piste en construction bien aplanie, un vrai bonheur. Le paysage est superbe avec la vue sur le volcan Osorno. Lorsque nous arrivons à Entre Lagos, comme il est dimanche, le bord du lac est bondé par les Chiliens. Contrairement au Pérou et à la Bolivie, ici (comme en Argentine), les gens prennent du temps pour les loisirs, surtout le dimanche. Nous faisons comme eux et prenons le temps une fois les vélos débarrassés des sacoches, de nous baigner dans cet ancien lac glaciaire de Puyehue. L’eau n’est pas chaude mais nous apprécions. Pour la route du lendemain, nous consultons un monsieur de la municipalité qui nous informe que la route qui mène jusqu’à Lago Rango est également asphaltée mises à part quelques petites parties en travaux. Entre Lagos – Lago Ranco Et c’est là que nous nous rendons compte de ce que représente une petite partie en travaux pour ceux qui ne roulent pas à vélo. En effet, rien n’est asphalté comme le mentionnait le monsieur de la veille. Nous galérons. Poussière, gros cailloux. Il est difficile de tenir l’équilibre. Les camions empruntent également ce tronçon. Nous avions bien réfléchi au tracé mais il s’avère que nous n’avons pas beaucoup de choix au niveau des routes, à moins d’utiliser l’autoroute et de tracer vers le Nord, ce que nous avons refusé. Après 10 km de piste, la structure arrière du panneau solaire à Olivier cède sous le poids et les secousses trop violentes. Une barre métallique servira d’attelle à la structure jusqu’à ce que nous trouvions de quoi souder. 10 km plus loin, c’est chez moi que ça casse. Plus aucune barre à disposition, cette fois c’est une clé à molette qui servira d’attelle à la structure. Puis, 10 km plus loin, c’est encore une fois chez Olivier que ça casse mais de l’autre côté. Ça se complique. Nous utilisons ce que nous avons sous la main pour tenter de faire tenir le tout. Nous atteignons enfin la route goudronnée. Nous décidons de faire un détour de 12 km afin de ne pas reprendre une piste en ripio pour ne pas empirer les dégâts. Nous parvenons à Lago Ranco, trouvons une cabaña pas top mais qui fera l’affaire. Le dueño nous informe que vers 21h il y a un ouvrier qui vient pour réparer son toit et qu’il possède un poste à souder. Olivier s’occupera avec lui de souder toutes les cassures. En fin de soirée, Olivier et moi nous mettons à table avec une carte afin de prendre une décision pour la suite du parcours. Notre matériel, nous le savons, ne supporte pas les secousses violentes, il nous faut donc réfléchir pour ne pas compromettre la suite du voyage. Olivier est fatigué de ces soucis matériels. Ça le travaille beaucoup et il appréhende chaque journée avec des pistes compliquées. De nos discussions, il en ressort 3 possibilités : Plan A1 : poursuivre la route des lacs comme prévu si tout est asphalté (donc se renseigner en sachant que les infos reçues ne tiennent pas toujours leurs promesses). Plan A2 : poursuivre la route des lacs après avoir pris une camionnette sur le ripio du début. Plan B : changer d’itinéraire et emprunter la route des rios (ce qui nous oblige à utiliser des tronçons d’autoroute). Pour rejoindre le prochain village, le dueño nous informe que nous avons 8 km de mauvais ripio à parcourir avant de retrouver du goudron. Je vais m’informer à la police pour être sûre et les policiers m’informent qu’il y en a 18 km en réalité. Ils se mettent à notre disposition pour nous aider à trouver une camionnette le lendemain si besoin. Nous choisissons alors le plan A2. L’ouvrier-soudeur nous dit qu’il nous envoie une de ses connaissances qui possède une camionnette le lendemain pour 10h. Lago Ranco – Los Lagos A 10h nous sommes prêts et attendons. À 10h25, je demande à Olivier d’aller voir le soudeur car personne n’est là. Il ne le trouve pas. Entre temps Olivier aperçoit une femme au volant d’une camionnette. Il l’arrête et c’est parfait. Elle nous emmène pour les km de ripio. Une fois qu’elle nous dépose, nous devons traverser un rio. Le pont est en construction. Un système de radeau permet de le traverser. Nous montons nos vélos, un véhicule nous suit. Le radeau métallique passe d’une berge à l’autre à la force des bras de 4 hommes qui tirent sur une corde. Passage sympa. Los Lagos – Panguipulli Nous quittons Los Lagos (qui n’a de lacustre que son nom !) vers 10h sous un ciel couvert. Nous parcourons d’une traite les 63 km qui nous séparent de Panguipulli. Nous y arrivons vers 14h et profitons de pique-niquer à une place de jeu au bord du lac. Les enfants s’amusent pendant qu’Olivier et moi réfléchissons à la suite. La compagnie sur laquelle nous comptions pour notre envoi de matériel sur le Vietnam nous informe qu’elle ne peut pas prendre nos vélos avec nos batteries… Aïe, ça se corse. Nous réfléchissons alors à toutes les possibilités que nous avons et il n’y en a pas beaucoup. Il va falloir se creuser la tête ces prochains temps et surtout, il nous faudrait une connexion internet pour contacter des entreprises et nous n’en trouvons pas souvent… Panguipulli – Tomé (en plusieurs étapes !!) Je n’ai pas écrit depuis un moment. Du coup, plusieurs étapes (une bonne dizaine) se sont passées depuis Panguipulli. Nous avons d’abord rejoint Villarrica où nous sommes restés un peu afin de laisser passer la pluie, puis Temuco, Los Angeles pour rejoindre Tomé. Pour accéder à Temuco, nous devons emprunter une vingtaine de kilomètres d’autoroute. Nous n’aimons pas ça mais n’avons pas le choix. Et cela s’avère plus sécurisé que d’autres axes. Nous avons la bande d’arrêt d’urgence que pour nous. Les véhicules, lorsqu’ils nous passent à côté se mettent sur la piste de gauche donc l’espace est très large. Des piétons empruntent également la même voie que nous ainsi que les cyclistes du dimanche. Nous faisons d’ailleurs les 10 derniers kilomètres avec 2 triathlètes de Temuco avec qui nous conversons un bon moment. Nous faisons une halte de 3 jours à Tomé afin d’y passer Noël. Les enfants ont pu voir de très près le Père Noël à Temuco. C’est la première fois qu’il le voyait, le vrai ! Ils ont été ravis et ont même pu aller sur ses genoux. Les enfants peuvent s’en approcher d’une seule manière. Le Père Noël a expliqué (à travers l’association pour qui il travaille) que beaucoup d’enfants pauvres ne pouvaient pas avoir de jouets alors il a proposé aux personnes de se rendre dans un magasin et d’y acheter un jouet pour un enfant. Ensuite, c’est lui qui ira le lui apporter. Ce concept nous plait. A Tomé, nous trouvons une cabaña au bord de mer. Situation idyllique. Etant à la frontière de la haute saison, nous arrivons encore à avoir un prix très raisonnable mais à la limite supérieure de notre budget. C’est Noël… La vue est vraiment impressionnante. Nous profitons de passer du temps avec les enfants au bord de l’océan. L’eau n’est pas chaude mais c’est vraiment agréable. Tomé – Isla Negra (plusieurs étapes) Nous quittons Tomé avec l’idée de parcourir une soixantaine de kilomètres. Nous nous arrêterons après plus de 100 km à Cobquecura. Esteban ayant entendu parler des tremblements de terre fréquents et des tsunamis, il nous demande à chaque fois si les vagues peuvent accéder où l’on dort. La région de Cobquecura est très belle. Nous faisons plusieurs haltes pour découvrir de beaux endroits avant de rejoindre Pelluhe puis Constitución. En partant de Constitución, nous savons que nous ne pouvons pas longer la côte et nous devons rentrer dans les terres pour rejoindre Vichuquén. Une montée comme jamais vue auparavant nous attend. Le Chili est le premier endroit où nous devons passer à la vitesse 1 tant les pentes sont raides. Cette montée-là, nous sommes obligés au bout d’un moment de poser le pied pour reprendre notre souffle et là, les enfants doivent nous aider à freiner car sinon, nous glissons en arrière. Arrivés à Vichuquén, nous décidons de poursuivre vers le lac du même nom où nous passerons la nuit. Les abords de ce lac sont splendides. Nous rejoignons ensuite une piste de terre et de cailloux qui nous mène à Bucalemu puis nous rejoignons Pichilemu en bord de mer. Nous restons 3 jours à Pichilemu. Nous fêtons Nouvel-an sur le sable noir, à contempler les feux d’artifice et à se vivre cette ambiance différente pour passer l’année, 4h après la Suisse. De Pichilemu, nous nous dirigeons vers Litueche, petit village où nous passerons la nuit dans un des seuls hospedaje. Les gens sont très gentils mais n’accepteront personne d’autre que nous. Même pour le repas du soir, ils ferment une fois que nous prenons la commande. Des gens viennent leur demander si le week-end d’après ils peuvent loger des personnes pour un mariage et ils refusent alors qu’ils disposent de 4 grandes et belles chambres. Ils décident que non, ils n’ont pas envie de travailler ce week-end. Ils nous expliquent par la suite qu’ils ont rarement du monde… Mais alors ??? De Litueche, nous faisons une belle étape pour rejoindre El Tabo. Nous dormons dans une cabaña très bas de gamme qui entrera dans le top 5 des hébergements les plus crades… Nous changeons d’endroit le lendemain pour trouver une super famille qui tient un endroit très chouette à 2 pas de la maison de Pablo Neruda à la Isla Negra ! Isla Negra, la casa de Neruda Nous découvrons la 3ème maison de Neruda (la seule que nous n’avions pas visitée Olivier et moi il y a 10 ans). La visite se fait avec un audiophone (en français). Les enfants sont ravis. Nous parcourons les différentes pièces avec beaucoup d’émerveillement. Amalia et Esteban y prennent un grand plaisir également. On s’attendait un peu à ce que cela ne les intéresse pas trop mais au contraire, ils en redemandent et espèrent que la visite ne se termine pas. Un jour plus tard, nous passons devant une affiche avec la photo de la maison. Esteban se remémore alors à haute voix cette visite. Je lui explique que Pablo Neruda possédait une autre maison à Valparaiso, ville dans laquelle nous allons nous rendre ensuite. Esteban me demande alors si nous pouvons également la visiter, il aimerait vraiment… C’est à la Isla Negra que nous passerons du temps avec Guillermo. Guillermo nous a préparé depuis la Suisse, toute une liste de contacts ici au Chili afin de nous aider. Grâce à lui, nous avons eu la possibilité de trouver facilement de l’aide à certains moments. Guillermo a dû venir au Chili fin décembre et a fait le déplacement depuis Santiago pour nous rejoindre à la Isla Negra. @ Guillermo : mille mercis pour ce moment passé ensemble et ton aide ! Isla Negra – Valparaiso : de la beauté au danger Cette étape est très agréable. Chouettes endroits, nous prenons une route très peu fréquentée et évitons au maximum les grands axes et l’autoroute. Cependant, à une dizaine de kilomètre de Valparaiso, nous n’avons pas le choix. Nous sommes obligés de prendre 4 kilomètres d’autoroute puis un autre grand axe pour rejoindre le centre-ville. Mais cette fois, cela n’a rien à voir avec l’autoroute que nous avions déjà empruntée. Ici, c’est l’horreur. Les véhicules roulent très vite et en très grands nombres ce qui ne leur permet pas de se déporter sur la piste de gauche pour laisser un espace large entre eux et nous. Valparaiso étant un port important, de nombreux camions circulent. Et là, pour la première fois du voyage, je me dis que c’est de l’inconscience. Je suis tendue, aux aguets. Je regarde devant, en arrière et j’essaie d’anticiper en sachant bien que s’il arrive quelque chose, on ne pourra rien y faire. Le trafic est dense. Les endroits les pires sont les entrées et les sorties d’autoroute. Lorsque nous restons sur la bande d’arrêt d’urgence, lors des sorties, nous empêchons les véhicules de passer sur la droite. Lors des entrées, nous croisons la piste et les véhicules qui se lancent doivent freiner. Bref, c’est une horreur. Lorsque nous quittons enfin l’autoroute, la sortie se trouve dans un virage à droite. Là, je me dis qu’il ne faut absolument pas qu’un véhicule arrive derrière nous car il ne nous verrait pas. Et ça n’y manque pas. D’un coup, alors que je pédale de toutes mes forces pour sortir de cette zone, Amalia et moi entendons des sifflements de pneus. Je me retourne. Une voiture est en freinage d’urgence pour nous éviter. Elle nous fonce droit dessus, elle glisse, un peu de travers. Les pneus fument. Les secondes se déroulent lentement. Le jeune conducteur parvient pour finir à freiner complétement à temps et à nous éviter. Je tremble. Je demande à Amalia si ça va. Elle me répond que oui. Elle ne s’est pas rendue compte de ce qui vient de se passer. Le jeune conducteur a dû reprendre un moment ses esprits car il ne nous dépasse pas tout de suite. Je poursuis mais je l’attends pour échanger nos regards. Je ne sais pas si je dois lui en vouloir d’avoir accéder si vite à la sortie ou si je dois le remercier. Mais je sens en moi un grand sentiment de gratitude envers lui, même s’il roulait trop vite pour une sortie et lève mon regard au ciel. Il nous a évitées. Et lorsqu’enfin il nous dépasse, il baissera les yeux, confus, et ne nous regardera pas. Je ne peux m’empêcher de me dire que même si nous n’avions pas le choix pour accéder à la ville à vélo que de prendre cette route, nous n’avions rien à y faire. On est là, en vie, merci. Olivier était devant, il a entendu mais n’a rien vu. Je lui explique. Contents de sortir de l’autoroute, nous accédons à un autre axe, tout aussi grand et pas moins dangereux. Là, les larmes me sortent des yeux. Sur la carte, cet axe est bien plus petit mais en réalité ça ne change rien de l’autoroute. Je me jure alors que dès que je vois une sortie, je sors. Même si elle ne nous mène nulle part. Je ne continue pas. Et juste avant un virage (dépourvu de bande d’arrêt d’urgence en plus !) une sortie est là. Olive me crie alors de la prendre. Mon choix n’était pas autre de toute manière. Nous arrivons dans un faubourg malfamé mais nous nous sentons complètement en sécurité. Nous restons vigilants et descendons sur plus de 6 km à travers des décors truculents. Sur la route nous évitons des canapés, puis des chiens en décomposition, des cuisinières à gaz, un peu plus loin un matelas au beau milieu… Nous sommes en plus perdus car sortis de la route que nous pensions prendre mais les habitants nous aident les bras ouverts. Au bout d’un moment, la route se scinde en deux. Nous demandons conseil et une femme nous répond de prendre à droite alors qu’un homme tient noir sur blanc de prendre à gauche. Nous les regardons alors presque se prendre le bec. A la fin, l’homme dit qu’en effet, à droite c’est plus rapide mais beaucoup plus emprunté et que nous serions mieux à gauche. C’est l’argument qu’il nous faut. On les remercie, ils rigolent, et nous prenons à gauche. Durant tout le trajet je me dis que je ne veux plus reprendre de grands axes. Je sais que pour rejoindre Santiago, nous devons d’abord sortir de Valparaiso = grands axes. Ensuite nous avons un joli col. Puis pour arriver à la périphérie de Santiago = grands axes. Ce qui correspond en tout à plus de 40 km de routes dangereuses. On en discute avec Olivier et il est de mon avis. Il vaut mieux arrêter le vélo ici, en vie que d’effectuer les 120 km qui nous séparent de Santiago dans le danger et le risque. Le lendemain de notre arrivée, nous visitons la Sebastiana, la maison de Neruda. Les enfants y prennent autant de plaisir. A la fin, ils nous demandent de visiter celle de Santiago. Lors de nos balades dans la ville, les enfants s’amusent à se cacher entre les rues, dans le creu des portes et profitent de caresser les innombrables chats qui se prélassent aux fenêtres ou sur le sol.   Nous prenons plusieurs jours pour démonter les vélos et fabriquer des cartons à la bonne taille. C’est un vrai casse-tête. Nous avons le droit à 8 bagages de 23 kilos. Mais les cartons des vélos ont des dimensions bien précises, qui nous embêtent. Nous devons démonter, calculer. Il nous faut enlever le porte-bagage, ça n’est pas suffisant, il faut enlever, les pédales, les pneus, les selles. Toujours pas, et ainsi de suite jusqu’à ne pas dépasser la limite autorisée.  Pour finir, les vélos se retrouvent en pièces détachées. Nous avons trop de poids. Nous décidons de laisser un bidon de 10 litres puis scions le support pour gagner du poids. Nous trions nos affaires, jetons les cahiers d’école que nous n’utilisons plus et pesons à nouveau chaque carton, chaque sacoche. Nous n’avions pas eu ce souci pour le départ car nous avions tout envoyé en cargo. Mais là, impossible de faire sortir les batteries par avion. Nous devons les laisser au Chili (dans un magasin de vélos) et nous en procurer des nouvelles au Vietnam. Donc, du coup, les vélos on ne les envoie pas mais on les prend avec nous. Et ça complique beaucoup. Même pour le transport et lorsque nous serons à l’aéroport. 4 immenses cartons + nos bagages + nos enfants à veiller… ça va être chaud. Mais ça fait partie du voyage. On se réjouit donc d’être à Saigon, les vélos montés… Après 4 jours complets consacrés à la logistique, nous partons sur Santiago. Nous sommes accueillis dans la famille de Sarah, la sœur de la marraine d’Esteban (merci Marie !!!). Nous disposons d’espace pour laisser nos cartons dans leur cave et pouvons profiter quelques jours de nous poser chez eux. C’est vraiment agréable. Nous découvrons la ville, visitons un musée interactif fait pour les enfants et passons du temps avec eux. Amalia fait la connaissance de son homonyme. Cela fait 1 an et demi qu’ils se sont installés au Chili après avoir quitté la Suisse. Les discussions sur le pays, le travail et l’école sont riches. Une famille magnifique, autant dedans que dehors. @ Sarah, Marco, Amalia et Maïten : un immense merci pour votre accueil si grand !!! Nous retrouvons à Santiago Fina, membre de la communauté Warmshower que nous avions logée chez nous lors de son voyage en Europe il y a 2 ans. Fina vit actuellement ici et y travaille. Nous passons un moment avec elle, nous découvrons son appartement. @ Fina : Gracias Fina para este momento de calidad. Era un placer de verte de nuevo. Nous quittons donc ce continent qu’on aime si fort. Nous y avons rencontré des gens merveilleux, vécu de grands moments, traversé des paysages grandioses qu’il faut voir pour y croire. Merci l’Amérique du Sud ! Merci à notre étoile de veiller si fort sur nous ! Si nous devons relever 4 moments vivants (pas facile de n’en sélectionner que 4… on voulait d’abord 3 mais c’est impossible ! Nous l’avons fait sans nous concerter.) : Olivier : l’arrivée à Cusco / du lago Chungara à Colchane / le salar de Uyuni / la visite des glaciers Géraldine : l’arrivée sur la Plaza de Armas à Cusco à vélo / traverser le salar de Uyuni / rouler dans les Andes, si haut, si beau ! / revoir le phare des éclaireurs à Ushuaïa Amalia : (elle dit, quand elle a eu les larmes aux yeux) la découverte du Perito Moreno / les iles Balestas avec les phoques / découvrir les écoles pauvres / approcher les lamas, vigognes et colibris Esteban : rester à Cusco / les lignes de Nazca / le Machu Picchu / le glacier San Rafael découvert le jour de son anniversaire Nous partons donc vers l’Asie avec une halte de 10 jours en Australie. Avec un peu de tristesse de quitter ce si beau continent mais avec la joie de repartir à vélo dans des régions complètement différentes de chez nous. L’Asie va certainement dépayser les enfants et leur faire découvrir une culture qui leur est étrangère. Les temples, les peuples, les jus d’avocat et de canne à sucre, les fruits, la variété culinaire, le style de vie… tout cela nous tend les bras et nous nous en réjouissons vraiment.
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