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CAMBODGE De Pakse à Vientiane
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Prendre conscience de ce que l’on a et en profiter pleinement...  
Pakse à Muang Khôngxédôn : 85 km On repart avec nos vélos de cette charmante pension coloniale de Pakse (Salachampa). Il est 10h30, bien trop tard. Le soleil tape déjà fort, trop fort. On se remet très vite à dégouliner. Cette chaleur est encore plus ou moins supportable lorsqu’on est en mouvement mais dès que l’on s’arrête pour faire le plein d’eau, encore une fois, cela devient accablant. La route se poursuit comme auparavant, plate. Arrivés à Muang Khôngxédôn, nous nous arrêtons un peu après la ville dans une guesthouse sur la droite. Difficile de se faire comprendre mais avec de la patience, nous obtenons ce dont nous avons besoin. Les employées ricanent, ne nous écoutent pas, partent, reviennent, ricanent encore. De Muang Khôngxédôn à Seno: 105 km Lors de la préparation de l’étape, nous avons lu que si nous voulons atteindre une guesthouse (ou ghues house / gent house / gues house / guet ouse selon les pancartes...) il nous faut pédaler soit 40 km ou 105. La première option nous semble un peu légère. On se décide alors pour la seconde mais cette fois, sous l’impulsion de Raph (merci!!), on met le réveil pour profiter de rouler avant que le soleil ne sorte. Nous le vivons mieux, c’est nettement plus supportable. Nous nous apercevons alors qu’en fait, plusieurs guesthouses se trouvent éparpillées sur la route. Mais nous poursuivons comme prévu. Quand on se fixe un objectif, il nous est difficile de le revoir à la baisse. Têtes dures. La chaleur devient à nouveau accablante vers les 11h, mais il ne nous reste alors plus qu’une heure de pédalage avant d’atteindre Seno. Nous profitons du temps libre de l’après-midi pour de l’école. Nous choisissons une agréable guesthouse à la sortie de la ville (bien 2 kilomètres, grande enseigne blanche avec écriture noire, la plus jolie). Nous évitons au possible de camper la nuit, pour la simple raison de la température. A cause des moustiques, nous serions obligés de fermer la tente et à cette période aucun courant ne circule. Nous avons donc fait le choix de trouver des logements pour profiter des ventilateurs ou de la clim. Cela nous procure une bulle d’air frais dans cette chaleur qui nous atteint fortement. Mais en même temps, nous sommes conscients que l’on est dans la période de l’année la plus chaude, juste avant la mousson. De ce fait, toute l’humidité monte dans le ciel avant de retomber en trombe dans quelques semaines. Lorsque nous allons souper, Amalia et moi rencontrons notre premier serpent vivant (pas pour longtemps, il vient de se faire shooter) sur la route. De Seno à Thakhek: 60 km A nouveau, bien que l’étape soit petite, nous mettons le réveil. Départ à l’aube. Nous devons même mettre un pull léger aux enfants. En ce qui nous concerne, on respire. Arrivés à Thakhek, nous cherchons un logement près du Mékong. Nous visitons une superbe chambre à l’Inthira mais hors budget, nous trouvons un autre logement et reviendrons pour profiter de leur carte du restaurant. Nous trouvons finalement 2 chambres au Mekong Hotel, avec une vue imprenable sur le fleuve. Là aussi, les employées sont apathiques. Je dois leur dire 3 fois “Sabaidee” (bonjour) pour qu’elles me répondent enfin. Depuis Thakhek, nous décidons de louer une seconde fois des motos pour 4 jours afin de réaliser un circuit à l’intérieur des terres. Je tente un Skype avec mon papa, sans la vidéo (connexion trop mauvaise). Il me dit à 3 reprises de faire attention avec ces motos... Nous partons le surlendemain, munis de 3 motos que nous louons chez Mr Wang Wang. J’apprends les rudiments des changements de vitesse. Nous quittons la ville en direction de la Buddha cave, une grotte remplie de Bouddhas, découverte par un paysan. La route goudronnée se change vite en piste de terre. Je roule devant lorsque je m’arrête à un croisement pour regarder derrière moi. J’aperçois alors que Raph et Amalia sont à terre. Je reviens en arrière, scrute la réaction d’Olivier qui arrive vers eux. Dès que je vois qu’il descend très rapidement de sa moto pour aller vers eux, je sens que ce n’est pas bon. Je repense directement à ce que m’avait dit mon papa la veille. Arrivée sur place, Raph et Amalia sont debout, ça va. Je regarde de plus près, Raph a son short déchiré, Amalia est en sang de partout. Olivier et moi nous occupons d’Amalia, elle est sous le choc. On la calme, la nettoie en gros. On sait que l’on devra rebrousser chemin et rejoindre l’hôpital. Pendant ce temps, Raphaël se penche un peu en avant pour récupérer, je m’approche de lui, observe son genou et je m’aperçois à ce moment-là que sa blessure est profonde et nécessite de se rendre rapidement à l’hôpital. Il nous dit qu’il est capable de conduire. On y va gentiment. Je reste derrière lui et l’observe durant tout le trajet. Des véhicules nous croisent et soulèvent une poussière incroyable qui vient se coller à leurs plaies. Raphaël s’arrête, se couche un moment sur le bord du chemin. Je sors les affaires pour désinfecter quelque peu la plaie mais me rends vite compte qu’il me faudrait 10x ce que j’ai pour pouvoir être efficace. On repart en direction de la ville, je scrute toujours les réactions de Raphaël, tout en essayant de calmer Amalia qui ne comprend pas encore ce qui est vraiment arrivé. Elle me parle alors d’un gros insecte (grosse libellule noire??) qui lui a frappé la poitrine durant le trajet, elle a pris peur et s’est affolée ce qui a déséquilibré Raphaël. Nous arrivons à l’hôpital et tentons de trouver l’entrée, on finit par la demander. L’hôpital est constitué de plusieurs petits bâtiments en dur, faut-il encore savoir vers lequel se diriger. Arrivés à l’endroit qu’ils nomment “Urgence”, nous sommes pris en charge directement. Ils ne doivent pas avoir beaucoup de visites d’occidentaux par ici. Raphaël et Amalia sont côte à côte. Nous posons toutes nos affaires dans la salle. Les infirmières commencent par nettoyer les plaies poussiéreuses, s’arrêtent un moment pour toucher les joues d’Esteban, puis poursuivent, s’arrêtent à nouveau pour toucher les cheveux d’Amalia. Le médecin arrive. Il observe, parle des rudiments de français qu’il a appris durant ses cours. On trouve cela bien agréable et nous conversons un peu avec lui. Il nous dit rapidement que le genou de Raphaël doit être recousu et que les deux devront prendre des antibiotiques et faire le vaccin du tétanos. Nous pouvons alors observer de très près (aussi près que le médecin) le nettoyage et la suture. Esteban est intéressé. Durant ce temps, une femme vient vers moi et me parle en laotien. Ah, je ne comprends rien moi ! lui dis-je. Je la suis alors avec le sourire. Elle me pointe du doigt sa moto, devant les nôtres et me montre son cadenas. Je lui fais alors comprendre qu’elle a largement la place pour passer, que je n’ai pas besoin d’enlever tous les cadenas à nos motos pour les déplacer. (Non, vraiment je ne comprends rien.) Je lui montre alors tout l’espace dont elle dispose. Elle me remontre son cadenas et nos motos. Je lui explique que ce n’est pas moi qui ai les clés et que, encore une fois, elle peut enlever sa moto sans souci. Elle rigole, moi aussi. Une autre lui explique par des signes que c’est Olivier qui a mis les cadenas. Je retourne vers les estropiés. Olivier est depuis un moment avec le médecin pour le paiement et pour les médicaments. Lorsqu’il revient, il nous explique qu’une dame est venue vers lui (la dame à la moto) et qu’en fait, il avait mis un de nos cadenas à sa moto à elle sans s’en apercevoir. Là, je comprends donc tout. Pauvre dame, j’en suis confuse, heureusement qu’elle est parvenue à trouver Olive. Le tout, soins + suture + vaccins + médicaments pour les deux coûtent 30 CHF. On ne fera pas de comparaison de ce qu’on aurait eu en Suisse pour ce prix-là... On retourne à l’hôtel. Repos. Le lendemain, nous décidons de ne pas faire le tour, de rendre les motos. La proprio nous rembourse gentiment l’argent des 3 jours non-utilisés, chapeau à elle. Elle nous demande pour la moto accidentée (phare avant + rétroviseur droite) 7 CHF. Nous sommes conscients que cet accident aurait pu être bien pire. D’ailleurs, Vincent, un voyageur un peu fou rencontré par Olivier dans un bus le confirmera. La 1ère cause de mortalité des touristes au Laos est l’accident de moto. Les structures médicales au Laos sont plus que médiocres en général. Nous avons eu la chance de nous trouver près d’une ville. Si l’accident se produit dans un endroit plus reculé et que les dégâts corporels sont plus importants, le temps nécessaire à l’accès aux soins est largement insuffisant pour être sauvés. Bref, nous en prenons une grande leçon et prenons du même coup conscience du système de santé. Une suture, un membre cassé, ok on peut trouver un peu partout. Si c’est plus grave... direction la Thaïlande.  Raph et Amalia ne peuvent plus pédaler. Nous décidons de prendre un bus le lendemain pour Vientiane, la capitale. Nous réservons nos billets à l’avance, montrant nos vélos, pas de problème selon le gars. Le lendemain matin, nous allons au départ du bus avec de l’avance. Le chauffeur voyant notre matériel, nous montre d’une manière claire et virulente que non, il ne mettra pas tout cela dans son bus. On observe le bas du bus, rempli complètement par des meubles en bois. On lui montre alors qu’il peut les serrer un peu. C’est non. On commence par démonter les vélos afin de lui faire comprendre qu’on peut y arriver (mais en réalité nous n’en sommes pas convaincus nous-mêmes...). Ensuite, un de ses commis déplace les meubles de lui-même (ahh, tiens, ça bouge). On essaie avec lui de faire rentrer le tout (ça coince, ça coince). Le chauffeur appelle l’agence qui nous a vendu les billets. Un gars de l’agence arrive avec sa moto et nous dit qu’il nous faut mettre les vélos des enfants dans un autre bus (qui part 1h après le nôtre). On est d’accord mais par contre nous ne laisserons pas les vélos seuls, un de nous part avec le second bus. Le gars de l’agence (super type) nous rembourse la différence du billet et reste avec Olivier jusqu’à ce que le bus suivant soit là. Nous partons 45 minutes avant Olive, dans un bus climatisé (pas tout le trajet) qui va laisser monter et descendre du monde toutes les 10 minutes la première heure. Raphaël n’aperçoit pas grand-chose des 6h de trajet, il dort. Les enfants restent super calmes. Olive part donc 45 minutes après nous (bus non climatisé mais fenêtres ouvertes). Lui non plus ne voit pas le temps passer car Vincent (de Chollet !!! oui oui !!!) lui racontera les aventures de son voyage. Pour les découvrir cliquez ICI. Leur bus arrivera 30 minutes après le nôtre. On remonte les vélos à l’arrêt de bus, Vincent nous dit qu’il va rejoindre la ville à pied. Elle se trouve à 8 km. On lui propose alors de prendre le vélo de Raph qui doit de toutes manières prendre un tuk-tuk. Il accepte avec grand plaisir. Lorsqu’on part de la station de bus, Olive poursuit tout droit au lieu de tourner à droite. On roule bien sur 6 km lorsque je lui demande quand même si ce n’était pas à droite qu’il fallait prendre. Je regarde sur le plan et en effet, nous nous éloignons de ville. (Désolés Vincent, c’est rare que l’on se perde je t’assure :-), quoi qu’il en soit c’était un plaisir de rouler avec toi.) On atteint le centre de Vientiane après 18 km au lieu de 8. Vincent est content tout de même d’avoir pédalé et nous aussi.   Nous logeons une nuit à l’hôtel. C’est ici que nous avons envoyé un paquet depuis Saigon avec nos affaires d’hiver. Raphaël était déjà venu dans cet établissement. La patronne, Annie est juste incroyable. Attentionnée, elle est aux petits soins pour nous et les enfants qu’elle gâte. Merci Annie ! Grâce au site Air BNB, Raphaël dégote une chouette maison dans laquelle nous passons du temps. Le proprio, allemand, n’y vient que de temps en temps. Nous pouvons donc profiter de cette maison pour nous seuls, avec... une machine à laver! (et oui, une révolution !) Nous prenons du temps, Olivier et moi, pour faire les démarches pour les visas chinois. A nouveau, dans un état difficile... Ce visa s’avère très, très, trop compliqué à obtenir. Facile de l’avoir pour une durée d’un mois. En ce qui nous concerne, un mois ne nous sert à rien. Les distances étant si grandes, il nous est obligé de détenir un visa de 3 mois. Et pour un visa de 3 mois, on nous demande : - la réservation de TOUS les hôtels dans lesquels on va dormir (ah oui mais on voyage à vélo... on n’en sait rien !) - le parcours complet et détaillé de notre tracé - les dates d’entrée et de sortie du pays - une lettre d’invitation de la part d’une agence de voyage chinoise Nous contactons une agence chinoise qui veut bien nous fournir les documents mais qui nous met en garde que des actes de terroristes musulmans ouïgours se sont produits à plusieurs reprises depuis l’été passé (mmmh, rassurant tout cela) et que c’est aussi pour ça que toutes ces infos sont demandées. Baisse d’énergie. On ne sait plus quoi faire. On reste tous les deux dans un état de “Je ne sais plus quoi penser”. On se documente, on fait des recherches, on lit des carnets de voyage de cyclotouristes en Chine (parfois on regrette car malgré les paysages incroyables, ce n’est pas toujours motivant). On reste donc dans un état d’hébétude qui plonge la troupe dans un down énergétique. Il faut qu’on en sorte. Les enfants ne le vivent pas trop mal et nous sommes désolés d’affliger notre baisse d’énergie à Raph. De plus, mon état ne s’améliore pas ce qui nous mine. En parlant de mine, on profite de visiter la COPE (coopérative locale) avec les enfants afin qu’ils comprennent bien ce qui s’est passé dans les endroits que nous traversons à vélo. En effet, le Laos détient le triste record d’être le pays le plus bombardé pendant la guerre du Vietnam. De 1964 à 1973, plus de 2 millions de tonnes de bombes sur le Laos ont été déversées par l’US Air Force, détruisant des villages et tuant des milliers de Laotiens. Une partie de ce matériel n’a pas explosé (près de 80 millions d’UXO, munitions non explosées, seraient éparpillées sous le sol). Cette ONG s’occupe de fournir des soins médicaux, prothèses et aide pour les personnes et les familles touchées. Nous découvrons donc toutes sortes de munitions. Certaines photos et petits films permettent aux enfants de prendre conscience de cette réalité. Ils ont vu, durant nos trajets à vélo, certaines personnes mutilées, mais là, ils comprennent réellement cette triste vérité. Une fois de retour, on se remet à notre réflexion. On regarde la carte. On tente différents tracés. Puis, on a 3 choix. Un à gauche, un tout droit, un à droite. 1) A gauche : on monte jusqu’à Luang Prabang puis on bifurque à gauche pour rejoindre la Thaïlande. Ensuite on se dirige vers le sud pour rejoindre Bangkok, on plie les vélos et on part en Chine en mode sac à dos pour 3 semaines (donc visa d’un mois) 2) Tout droit : on perd encore du temps pour essayer d’obtenir le visa chinois et on poursuit comme on pensait au départ, Luang Prabang puis Chine avec des difficultés qui risquent clairement d’arriver avec nos vélos. 3) A droite : on monte jusqu’à Luang Prabang puis on bifurque à gdroite pour rejoindre le Vietnam et plier les vélos à Hanoï. On fait donc un choix, puis on le défait, et on le refait ensuite... Cela dure 2 jours. Pour terminer, après de bonnes lectures, on se décide pour le n°1. On bifurque. Nous savons que la Chine est clairement un rêve pour Esteban. Avec ce choix, nous serons nous, plus sereins, et chacun sera écouté. Tout le monde est d’accord. Ça y est. Ouf, enfin !! Sauf que le lendemain, je remets sur le tapis notre manque de montagne à tous (qu’est-ce que je peux être pénible parfois avec mes incertitudes et ce besoin sans arrêt de tout remettre en question. Je me fatigue moi-même). Allez, on garde la 1. On aura de la montagne jusqu’au Nord de la Thaïlande. Ensuite moins jusqu’à Bangkok mais on la retrouvera, à pied, en Chine. Ahhh, la montagne, on n’est pas suisses pour rien ! Olivier se dirige alors vers l’ambassade de Thaïlande pour les visas. Il est censé prendre un ticket (qu’il oublie) et lorsqu’il parvient enfin au guichet après avoir fait la queue, le fonctionnaire lui demande son ticket. Il lui dit qu’il n’en a pas. Il est 11h40, le fonctionnaire lui dit qu’après 11h30 il n’est plus possible de prendre ces petits bouts de papier et lui fait une mine qui veut dire : “ T’as qu’à revenir demain.” Mais demain c’est vendredi, il faut 2 jours pour le visa. Samedi + dimanche c’est fermé. Lundi c’est fête nationale thaïlandaise donc fermé. Olivier est mûr ! On ne partira pas avant mercredi. Nous voulions rejoindre Luang Prabang (7 étapes à vélo) pour le nouvel-an laotien. Ça va être chaud, il va falloir pédaler. Malgré tout cela, notre cerveau est plus aéré et nous voyons un peu plus clair. Nous nous occupons de refaire nos sacoches et de préparer un envoi sur la Suisse du matériel de réserve que nous n’utiliserons plus. L’énergie remonte petit à petit. C’est ici, à Vientiane, que le voyage à vélo pour Raph se termine. Nous sommes tous d’accord pour dire que ce ne fut pas un tracé très varié, riche en rencontres et en moments “trippants”. Nous avons vécu des moments parfois difficiles. Nous sommes désolés de n’avoir pas pu partager plus de moments légers ensemble. Nous sommes conscients que depuis notre arrivée sur le continent asiatique, la barrière de la langue nous a bloqués. Nous sommes allés aussi moins facilement vers les gens car nous devons faire un réel effort (alors que c’était naturel en Amérique du Sud). Après une journée de pédalage, nous devons nous occuper de l’école des enfants et nous avouons qu’après tout cela (+ la chaleur), il nous reste peu d’énergie. Nous allons tout mettre en oeuvre pour améliorer cela pour la suite. Malgré cela, nous ne regrettons rien de ces instants qui nous ont beaucoup appris sur nous-mêmes. Nous gardons aussi en mémoire les rires, la complicité de ces moments.La réalisation de la vidéo nous permet également de prendre conscience de ces instants incroyables que nous vivons. Après 9 mois de voyage, nous avons poussé nos organismes dans certains extêmes. Cette fatigue ressentie contribue également à notre baisse d’énergie. Le voyage est intense, dans tous les sens du terme. Samedi, avec Raphaël, je rejoins un temple dans lequel des moines proposent un moment de méditation Vipassana. Vipassana signifie “voir les choses telles qu’elles sont réellement”. Parfaitement ciblé en ce qui me concerne. Ce moment me fait beaucoup de bien, ainsi qu’à Raphaël. Quelques photos de Vientiane : MERCI Raph ! Tu t’es fondu dans notre projet et tu as été un super compagnon de route. Nous sommes conscients que de voyager avec une famille n’est pas de tout repos. Tout était naturel, sans prise de tête. Ta présence, ton soutien et ton aide nous ont beaucoup apporté. De nombreux moments resteront gravés dans nos têtes et sur la caméra :-). Bon rétablissement à ton genou pour que tu sois prêt cet été pour enfourcher à nouveau ton vélo. Et quelques mercis qui me tiennent à coeur concernant cette période : - à Danielle, pour le soutien qui m’est cher - à Mag, pour ta présence et ton aide - à toutes celles et ceux qui nous écrivent, vos messages sont vraiment appréciés. Certains de nos retours ne sont pas parvenus à cause de la mauvaise connexion. Nous répondons à chaque fois donc si vous n’avez pas de retour, faites-nous signe.
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