Premiers coups de pédales
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Prendre conscience de ce que l’on a et en profiter pleinement...  
Bienvenidos al Perú (todo está aquí...) Nous y voici. Après plus de 35 heures de voyage et de parlementation pour les formalités de récup. de notre matériel (comme noté, tout est dans le titre...), nous voilà les 8 pieds dans le projet, enfin...! Les enfants ont été adorables pour le trajet et les longues attentes. Attentifs et réceptifs à la nouveauté, ils s’y sont plongés avec délectation.          Esteban découvrant            son billet d’avion   Le désert (des grands airs) (détails) Les vélos montés à Paracas, nous les avons de suite testés dans le désert. Et le test a été réalisé dans les règles de l’art avec des pistes de sable en tôles ondulées... ça tabassait fort. Esteban en a d’ailleurs fait les frais. Olive s’est déporté dans une pente et leurs vélos ont tourné... Plus de peur que de mal pour les 2 mais moins pour le matériel... Panneau solaire touché, pédaliers et chaîne également... Las islas Ballestas Le candélabre Ahhhh, le Pérou... on te retrouve...! Les chiens sans poil           Le ceviche !                     Les délicieux jugos de frutas Les locaux se photographiant avec les enfants 1ère étape : Paracas - Huacachina /  75 kil en mode mantra (détails) De longues routes, interminablement rectilignes tout ce à quoi je n’aspire pas. Mais à force, le bruit des roues sur le bitume et cette monotonie résonne dans nos têtes comme des mantras cycliques et les kilomètres sont avalés. Passage par Ica... danger de la densité des véhicules qui se bousculent les uns les autres pour passer le premier. Après la fatigue physique c’est une intense concentration et le non-droit à l’erreur qui nous erreinte. Nous sommes contents d’arriver au calme dans cette oasis que nous apprécierions certainement moins si nous n’étions pas à vélo car très touristique. Là, on a l’impression de la mériter un peu. Les dunes sont spectaculaires. “ Journée de la pleine lune Au sommet de la dune...” 2ème étape : Palpa- Nazca/  55 kil le long des lignes (détails) Bon, en effet, il manque un bout entre Huacachina et Palpa... on l’a fait en pick-up. J’ai (Gégé) certainement un peu abusé du ceviche (tellement bon...) et des jus de fruits “coupés” avec de l’eau locale, ce qui fait que j’ai eu quelques problèmes et une grosse perte de force. Ca va mieux maintenant, gentiment, mais Olive n’en mène pas large non plus. Mais après tout, autant se faire l’immunité dès le départ (apparemment celle d’il y a 10 ans n’était plus en place). Donc repartis de Palpa après avoir découvert ses géoglyphes (moins connus que ceux de Nazca). Nous avons parcouru nos dernièrs kilomètres sur la panaméricaine avec un certain ravissement de passer à autre chose. Ces longs bouts droits et cette circulation pas si dense mais très rapide ne nous plaisent pas vraiment. Sans oublier les innombrables petites “casitas de los muertos” qui nous rappellent clairement que la circulation ici n’est pas très sécure. Durant le trajet, Esteban a été marqué de voir un bus qui venait de tomber dans un ravin... Mais une zone “cycliste” (1 m de large à côté de la route) nous permet de rouler plus sereinement. Nasca ou Nazca Nous profitons d’un joli hostal (avec piscine). Nous nous octroyons encore 2 jours de vacances avant la “vraie” aventure. Les enfants profitent de ce lieu et s’en délectent. Le jour des 40 ans à Olivier, nous partons avec un petit avion pour découvrir les lignes de Nasca. J’ai longement hésité à monter à bord de l’avion. Je me souviens dans l’état que j’étais il y a 10 ans à la fin de ce vol... Je décide tout de même d’y retourner. 3 d’entre nous en sommes redescendus dans le même état que j’étais il y a 10 ans... Mais qui a échappé à ces nausées terribles ? Il a fallu quasiment tout l’après-midi à Olivier pour récupérer. L’avion tourne à droite, à gauche, puis re à droite, ... au bout d’un moment nous ne pouvons plus observer les lignes et les dessins tellement notre concentration se porte sur le fait de ne pas vomir avant l’atterrissage. Esteban était frais et content ! Visite de la nécropole de Chauchilla Nous ne prenons pas un tour opérateur mais demandons à un taxi de nous y emmener (bien moins cher). Le chauffeur (une soixantaine d’années) n’y est jamais allé. En général, les taxis restent en ville nous dit-il. Il accepte finalement et se perd jusqu’à ce qu’on y parvienne. Il visite et découvre le site avec nous. Les enfants sont interrogés sur toutes ces momies et les rituels de ces civilisations. Nous partons lundi (28.07) pour la cordillère des Andes. Du sérieux. Nous allons grimper de 500 à 4’600 m ces prochains jours et ne pourrons pas donner de nouvelles prochainement. Fini les douches à l’eau chaude, les températures de 20 degrés. Il va falloir s’habiller et vivre plus à la trimardeur. Fini les vacances, l’aventure va débuter.
Les pétroglyphes de Palpa et ses lignes (cliquer dessus pour agrandir...)
Visite des lignes en avion (difficile pour les estomcs, sauf pour Esteban)
Voici quelques figures que nous avons aperçues (cliquer dessus pour agrandir et pour la légende...)
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