Insertion dans les Andes
Accueil Qui sommes-nous? Le projet Itinéraire Coin des enfants Carnets de voyage On parle de nous Nos rencontres Contact
Prendre conscience de ce que l’on a et en profiter pleinement...  
Après 1 semaine de “vacances”, nous partons de Nazca le 29 juillet pour nous rendre vers Cuzco. Nous savons que notre aventure va vraiment commencer. En effet nous aurons des conditions de vie bien plus à la dure et ceci sans compter sur les effets de l’altitude étant donné que nous sommes pas encore acclimatés. Etapes détaillées pour donner des infos aux cyclovoyageurs : Etape 1 : Nazca (600m) - Villatambo (2700m) (53 km / 2100 m de dénivellation positive) (détails) Nous voulions rejoindre ce petit village car nous savions qu’il était possible de nous alimenter et de dormir à même le sol dans une gargote. Cette étape était certainement trop ambitieuse. En effet notre état physique après 40 km était déjà bien entamé : crampes, étourdissements (surtout pour Olivier). C’était très limite pour arriver à destination. Sur les 52 km nous avons eu que de la montée avec une vitesse moyenne de 8 km/h... Les paysages étaient magnifiques, lunaires. Arrivé à Villatambo (km 52), Janina la tenancière d’un petit restaurant (à droite en arrivant) nous invite immédiatement. Nous sommes accueillis commes des rois. Elle enlève 2 tables et nous mettons tout notre maériel (vélos y compris) à l’intérieur. Nous installons nos matelas et nos sacs de couchage. Etant donné qu’il s’agit plus d’un relais pour les chauffeurs, la nuit fut assez mouvementée. Le relais ferme ses portes vers 22h mais tout se remet en marche dès 4h30 du matin. Donc pendant que nous essayons de terminer notre nuit, les chauffeurs déambulent pour se restaurer et prendre leur déjeuner. Ils parlent de nous, sont intéressés à nos vélos et notre parcours. Nous nous levons vers 7h pour préparer nos affaires et prenons notre déjeuner vers 8h. Amalia et Esteban sont surpris car comme pour le souper, notre déjeuner sera une cuisse de poulet avec du riz et des pommes de terre. Très bon et surtout ça nous fait un bon fond pour entamer l’étape du jour. Etape 2: Villatambo (2700m) - Pampa Galeras (3900m)  (37 km / 1100 m de dénivellation positive) (détails) Cette étape était plus adaptée. De plus la route était un peu plus variée (quelques plats et quelques petites descentes). Nous arrivons à Pampa Galeras vers 15 h. Notre arrivée était très intéressante car on a été accueilli par des vigognes. Pampa Galeras est un parc national protégeant ces animaux. Nous sommes hébergés dans le complexe des gardiens qui ont quelques dortoirs. Ils sont très rustiques mais il y a des matelas.        1er Sublime du voyage, dédicace spéciale à Fabrice et Sylvain ! Etape 3 : Pampa Galeras (3900m) - Puquio (3200m)  (68 km / 1400 m de déniv. nég./ 800 m de deniv. pos.) (détails) La nuit a été assez courte. A 4000 m les températures sont basses (-10°) et les effets de l’altitude commencent à être présents (souffle court, maux de tête, ...). Réveil vers 6h30 pour mettre les batteries à charger grâce aux panneaux solaires et pour préparer le déjeuner (Mate de coca, oeufs brouillés, ...). Nous partons vers 9h pour atteindre après 10km d’une route extraordinaire parsemée de centaines de vigognes le col à 4200 m. @ Mag : Je me souviens de notre montée en peau au Wildhorn... ici c’est à partir de 4’ooo que ça a commencé...;-) Arrivés au col, nous  entamons une descente de 24 km pour atteindre 3200 m. La végétation se densifie, les odeurs aussi, un vrai plaisir. La seconde partie est plus vallonée. Nous commençons par grimper vers Lucanas et finalement descendre vers Puquio sur les 10 derniers kilomètres de cette étape. Nous arrivons dans la ville de Puquio (km 54) vers 16h et nous y passons 2 nuits dans un hostal sur la plaza de armas.   Nous nous réjouissons de la douche ! Quel plaisir ! Nous profitons de laver nos vêtements car ils commencent à sentir quelque peu le “pouné”, résultat du doux mélange de crème solaire, poussière et transpiration. Cela ne nous dérange que peu lorsque nous traversons ces endroits reculés car nous sommes tous dans les mêmes conditions (et ce ne sont pas les locaux qui nous diraient quelque chose car les douches ici n’est pas la première des préoccupations). 2 Jours à Puquio Nous avions prévu de faire 1 jour à Puquio pour reprendre quelques forces et pour profiter de la clémence de la relative basse altitude (3250m). Pour une fois nous avons tout préparé le soir afin que le matin nous puissions démarrer à pédaler vers 8h-8h30. Lors de notre réveil Esteban se plaint de maux de ventre et 5 min plus tard il commence à vomir. Nous décidons d’aller voir un médecin (4 frs la consultation) qui prescrit 2 médicaments. Vu la fatigue d’Esteban, ses douleurs de ventre et la difficulté des 3 prochaines étapes, nous décidons finalement de reprendre notre chambre pour une nuit supplémentaire. Pendant qu’Esteban se repose à l’hôtel et essaie de récupérer, je suis allé (Olivier), avec Amalia, faire quelques photos de la ville...  L’église sur la Plaza de Armas à côté de notre hôtel La Plaza de Armas (dont on la vue depuis notre chambre)                       Le plus grand centre commercial de Puquio... Etape 4 : De Puquio au km 192 (40 km / 1100 m de dénivellation positive) (détails) Voilà Esteban en forme, après une occlusion intestinale conséquente... On grimpe, on grimpe mais moins intensément que depuis Nasca. Pour préparer la moindre notre tracé, nous avons consulté des sites d’autres cyclovoyageurs (merci à eux). Certaines informations surtout concernant le ravitaillement étant manquantes, nous espérons que celles qui vont suivre vont pouvoir en aider d’autres. Avant de partir nous avons fait le plein de nourriture et d’eau. Du coup nous nous sommes chargés en poids, et nous avons trouvé plusieurs gargotes à divers endroits. km 190 : 1ère gargote (les duenos très austères) km 192 : 2ème gargote. Nous posons notre tente tout près et y passons 2 nuits. Je suis montée jusqu’ici à toute vitesse, en pleine forme. Olive a dû faire plusieurs pauses et de mon côté j’aurais encore continué plus loin. Mais 1’100 m de dénivellation positive effectué il faut sl’arrêter question d’acclimatation. On va donc dormir à 4’300 m. Durant la nuit, je repaie ma forme du jour d’avant... vomissement, gros coups de fatigue. Cela vient certainement de la nourriture une fois de plus. Passer du régime 100% bio et 90 % végétarien au régime péruvien de base, on comprend que nos estomacs se rebellent. Le matin, toujours du poulet ou de la truite avec du riz ou des patates. On échange avec des locaux qui nous disent que nos déjeuners européens n’ont aucune protéine ! Les enfants jouent avec la petite fille de la maisonette. Jolis échanges. Les nuits en bivouac sont très froides. On a l’impression de presque pouvoir toucher les étoiles tant elles nous semblent proches. Les chiens aboient et les camions passent toute la nuit. Ouvrir la tente le matin et avoir un paysage si grandiose devant les yeux c’est vraiment incroyable. La policia de carretera (de route) nous accoste car ils nous avaient aperçus la veille. Ils nous demandent si tout est ok. Le jour d’après re-départ, à nouveau en pleine forme, droit devant ! Etape 5: Du km 192 au km 258 (66 km / 800 m de déniv. pos. / 900m de deniv. nég.) (détails) On grimpe jusqu’au km 202 et atteignons le plateau à 4’500 m d’altitude. La police de route nous recroise et nous klaxonne pour nous encourager dans la montée. Le plateau atteint... les yeux grands ouverts, pas un mot, nous sommes subjugués par la beauté. Des lagunes, des alpagas, des lamas à perte de vue. Amalia : - Wouhaa, on dirait que l’eau de la lagune c’est des paillettes bleues. C’est trop beau ! C’est tellement beau que ça fait mal aux yeux ! @ Cécile et Claude : nous avons beaucoup pensé à vous en traversant ces paysages ! On s’arrête au km 215, au bord d’une des lagunes pour pique-niquer. Puis ça monte et ça descend. km 230 : village, Negromayo, possibilité de ravitaillement km 245 : village : idem km 252 : en fin d’après-midi nous arrivons devant une descente de 6 km. On plonge dans un canyon. Au fond, petit village au km 258. Nous dormons dans un hospedaje (celui de droite) qui offre des lits pour 15 soles (5 CHF), très sommaires mais tellement parfait ! Devant la porte de notre chambre, 2 têtes d’alpagas qui viennent d’être coupées... la viande qui sèche sur une corde, la peau un peu plus loin. Les enfants sont intrigués. Ils sont heureux de la chambre. Durant la nuit, le coq n’a pas d’horloge interne et débute ses chants à 3h du matin... Etape 6: Du km 258 à Chalhuanca (83 km / 670 m de déniv. pos. / 1960m de deniv. nég.) (détails) Le lendemain départ pour une remontée du canyon jusqu’au km 269 puis une descente de 14 km ! Ensuite, ça monte et redescend et ça remonte, ... Quelques petits villages entre 2. Arrivé au pesaje, dernière montée jusqu’au km 297 qui nous conduit à Iscahuaca, village qui délimite la fin du haut plateau. Ensuite, on empoigne les freins. Au tout début de la descente, Amalia et moi avons le privilège d’observer un condor (le tout premier pour elle) qui s’élance au-dessus de nos têtes. Quel cadeau ! Nous n’y croyons pas. Tellement beau ! Descente en lacets, c’est raide, jusqu’qu km 309 (env 700 m de déniv. nég.) puis ensuite nous suivons l’Apurimac (vent en pleine face) jusqu’à Chalhuanca (2’900 m d’altitude) où nous profitons d’une bonne douche (tiède mais qui nettoie bien). Ce plateau est vraiment magnifique. La température est basse, le vent souffle. Notre peau et nos lèvres ont été attaquées par ces conditions. Mais comme ça en vaut la peine. Le fait de voyager à vélo nous permet d’observer les alentours différemment que si nous y passions en bus. Certes, on la sent passer mais vraiment, ce n’était que du bonheur pour nous 4. @ mes élèves de l’année passée : les enfants qui reçoivent vos playmobils ou petits animaux ont leur regard qui s’illumine. Vos jouets ont une seconde vie. Merci ! :-) Etape 7: De Chalhuanca à Abancay (120 km / 918 m de déniv. pos. / 1403m de deniv. nég.) (détails) On repart de Chalhuanca en pensant faire 2 jours pour rejoindre Abancay. Au vu de notre vitesse dans la descente, on se lance le défi d’y arriver le jour même en consultant les enfants. Ils sont partants. On trace en longeant le rio. On a envie d’y plonger à plusieurs reprises. Lors du pique-nique, on trouve un spot mais dès que nous sommes au bord de la rivière, nous sommes attaqués par des moustiques. Intenable, on part plus loin où un courant d’air limite les insectes. Nous poursuivons la descente avec un fort vent de face. Il nous faut pédaler plus fort alors on se met en relais. Arrivés au terme de cette longue descente, nous allons attaquer les 20 derniers kilomètres avec plus de 500 m de dénivelé positive. La fatigue se fait sentir mais nous restons dans l’optique d’y arriver sans écouter l’épuisement. On arrive à Abancay vers 17h, contents. Une bonne douche chaude avec un débit dont on n’as pas eu droit depuis un moment nous récompense. Concernant la ville, beaucoup de traffic, beaucoup de travaux, bof. Nous y faisons 2 nuits pour laver notre linge et pouvoir être prêts pour la suite des montées. Connexion internet toujours très faible... Elle lâche souvent. Les péruviens face à nous : Depuis le début du tracé, surtout lors des montées, la plupart les péruviens qui nous dépassent nous klaxonnent et nous encouragent. Parfois ils s’arrêtent un peu plus loin ou rebroussent chemin s’ils viennent en sens inverse pour nous prendre en photo et nous demander ce que nous faisons. Nous recevons des fruits de leur part, des images ou des livres sur les Saints de la région afin de nous protéger. Certains bus de voyage nous suivent à même allure et se mettent à notre hauteur pour que le co-pilote ouvre la fenêtre et nous offrent des bouteilles d’eau. Leur gentillesse nous touche à chacun de ces moments.   Los viajeros locos ?!? En nous croisant, les péruviens nous interpellent avec “Holá los viajeros” (bonjour les voyageurs). Par la suite, après échange on les entend nous dénominer de “locos” (fous). 1ères rencontres avec nos pires ennemis : Nous étions prévenus ! Les rencontres les plus désagréables que nous puissions faire (on l’espère) est de nous retrouver face à face avec certains chiens. Nous avons depuis le début un bâton avec nous au cas où mais n’avons encore pas eu besoin de l’utiliser. Nous avons déjà fait l’expérience de devoir tracer le plus rapidement possible afin que les chiens ne nous rattrappent pas. Sur le haut plateau, un chien a tenu un rythme de 40 km/h sur une bonne distance. Heureusement pour nous que c’était en descente car sinon nous n’aurions pas eu le dessus ! Il y a beaucoup de chiens partout. Dans les villes, ils sont inoffensifs voir très gentils. Dans les villages reculés, si nous ne nous y arrêtons pas, là ça devient parfois problématique. D’autres, sortent de nulle part et nous montrent les crocs. Nous savions donc par d’autres voyageurs à vélo que les chiens pouvaient être très pénibles. Nous avons expliqué aux enfants ce que nous devions faire en cas de problème. Chacun doit se montrer plus fort et imposant que le chien et ne pas fuir (sauf si nous avons un peu d’avance sur lui comme expliqué ci-dessus). Facile à dire. Les enfants, vu leur position basse sur le vélo, sont des cibles encore plus faciles que nous. Nous sommes donc des plus vigilents et apprenons à aiguiser notre regard et à affiner notre ouïe. Et pourtant... s’ils y a bien des personnes qui adorent les animaux ce sont bien nous... mais là, il nous faut apprendre à les regarder avec méfiance. En route pour Cusco Nous partons demain (8 août). Nous avions prévu de rejoindre directement Ollantaytambo pour visiter le Machu Picchu mais plusieurs voyageurs nous ont prévenu qu’ils ne fallait pas du tout nous attendre à le découvrir de la même manière qu’il y a 10 ans... Beaucoup de choses ont changées et ont dénaturées un peu cette merveille, ou en tous cas son approche. Réservation obligatoire, coûts augmentés, bref, nous sommes contraints de changer nos plans et de passer d’abord par Cusco car aucune place disponible pour découvrir le site avant le 17 août. Donc, direction le nombril du monde... dans 4-5 jours.
Visite chez le coiffeur qui amuse les enfants
Accueil Qui sommes-nous? Le projet Itinéraire Coin des enfants Carnets de voyage On parle de nous Nos rencontres Contact