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Thaïlande De Chiang Mai à Bangkok
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Prendre conscience de ce que l’on a et en profiter pleinement...  
De Chiang Mai à Ban Hong (80km / 150m de dénivellation positive) Nous quittons la ville de Chiang Mai juste après avoir récupéré nos passeports à l’ambassade de Chine, avec, enfin, le visa chinois. La sortie de la ville s’effectue à travers des petites rues bien tranquilles où les chiens dorment au milieu de la route. Le bruit de nos vélos ne leur fait même pas lever la tête. Eux aussi ont déjà très chaud. Une fois en dehors de la ville, ce sont des plantations qui nous accueillent : des manguiers, des bananiers, des papayers, de quoi se rendre compte de l’abondance de ces fruits exotiques. Que c’est beau. Nous nous amusons de voir la réaction des chiens asiatiques. Ceux du Laos ne bougeaient pas d’une oreille lors de notre passage (tel maître tel chien dira Olivier). Ils restaient étalés de tout leur long, sans broncher. En Thaïlande, ils sont plus vifs. Ils regardent d’abord Olivier et Esteban passer puis s’élancent à leur poursuite en aboyant. Ils ne me voient pas arriver et restent au milieu de la route. Je me méfie à chaque fois car vu leurs aboiements envers le premier convoi, je suis une proie facile arrivant en second plan. Mais au contraire, dès qu’ils nous aperçoivent Amalia et moi, ils dégagent rapidement. Ils nous donnent donc l’impression de vouloir défendre leur territoire mais seulement en apparence car ils ont souvent la queue entre les jambes finalement. Nous ne nous en plaignons pas. La température est rapidement brûlante à nouveau. Elle atteint les 48°. Nous buvons énormément d’eau, 4 à 6 litres, sans jamais aller uriner une seule fois ! C’est là que nous prenons réellement conscience de ce que nous imposons à nos organismes. Nous avons encore quelques jolies montées avant de retrouver du plat dans les prochaines étapes. Très rapidement, nous pouvons observer de nombreux serpents sur la route. Des morts, mais également certains qui se faufilent entre nos roues. J’irai alors me documenter plus tard sur les serpents de Thaïlande et je m’apercevrai que beaucoup d’entre eux sont dangereux si l’on se fait mordre. Mais un serpent est craintif et il tentera par tous les moyens de se sauver avant d’attaquer. Il faut donc juste être prudents et bruyants lorsque nous mettons nos pieds dans les endroits hors de la route. Info aux cyclos: Toutes les inscriptions sont en thaï, et du coup, nous manquons le seul logement (situé en face de l’hôpital, avant la ville) et devons faire 2 km en retour pour le rejoindre. Une chambre pour les 4 (2 lits) pour 390 Baths, propre. De Ban Hong à Thoen (112km / 750m de dénivellation positive) Nous traversons à nouveau de chouettes endroits. Des plantations de manguiers où les branches sont cotées afin qu’elles ne cèdent pas sous le poids des mangues. Les routes que nous empruntons ressemblent beaucoup aux chemins de remaniement de chez nous. Très peu de circulation. Nous faisons le plein d’eau dès que nous trouvons des échoppes. C’est parfois des particuliers qui nous en proposent. Ils gardent leur eau dans des glacières et nous remplissent nos bouteilles avec une tasse. Nous poussons chaque jour notre objectif un peu plus loin afin de gagner une étape pour se poser un jour de plus à Sukhothaï. Arrivés à 25 kilomètres de l’objectif du jour, Amalia me signale qu’elle ne peut plus pédaler. Olive observe alors le dessous de son vélo et aperçoit que le tube principal est cassé. Aïe. Pas bon. Les vélos des enfants sont en alu. Cela ne va pas être simple pour réparer. Nous sommes au-milieu de nulle part. Le prochain village se trouve à 25 km. Sans prendre le temps de réfléchir, j’arrête un camion de passage. Il se met sur le bas-côté. On lui fait comprendre que nous avons un problème et le chauffeur nous aide à tout charger dans sa remorque. Nous effectuons les 25 km en camion. Le chauffeur nous aide à tout décharger et n’accepte rien de notre part en retour. Il nous sourit et poursuit son chemin. Merci pour cette aide natruelle et inconditionnelle ! Nous cherchons d’abord un logement puis, pendant que je m’occupe de l’école avec les enfants, Olive s’en va chercher un soudeur alu. Bien que cela nous étonne, il en trouve un. Le tout est réparé et nous pourrons poursuivre la route demain. Nous logeons au Lanna Nakhon, joli endroit avec une cour intérieure toute en verdure. Pour le déjeuner, nous avons des œufs au plat gélatineux, fermes, froids, certainement les plus mauvais de notre vie (je suis la seule à les terminer et le regretterai toute la journée) mais l’endroit est agréable. De Thoen à Sukhothaï (113km / 550m de dénivellation positive) Nous reprenons la route et tout se passe bien côté matériel. Le vélo d’Amalia tient la route. Vers midi, nous atteignons un petit village et décidons d’y pique-niquer. Nous nous installons sous des manguiers au bord de la route, le seul endroit à l’ombre. Très rapidement, plusieurs femmes âgées viennent nous rejoindre. Elles s’assoient près de nous, nous observent, nous sourient, rigolent. Une d’elle tente de nous parler et s’aperçoit que nous ne parlons pas sa langue. La communication se fait tout de même, par des mots, des gestes et des sourires. Elles comprennent notre itinéraire et rient à forte voix lorsque nous leur disons que nous sommes partis du Vietnam, cela leur semble fou. Elles touchent les enfants et sourient encore. Ce sont des moments de qualité comme ça qui nous font aimer le voyage à vélo. Même si la langue est une barrière, ces instants sont d’une richesse incroyable. Nous manquons à nouveau le logement que nous avions repéré lors de notre préparation de l’étape et décidons de poursuivre jusqu’à Sukhothaï. Nous y arrivons comme chaque jour dans un état assez crade. Nous dégoulinons, nous collons. Nos vêtements sont détrempés par l’humidité. Nous décidons de trouver un endroit avec piscine afin de faire redescendre notre température corporelle. Les tarifs ici sont plus élevés. Nous sommes dans un endroit touristique, contrairement aux derniers jours. Après différentes visites de guesthouses, nous posons nos vélos dans un très joli endroit mais celui qui s’en occupe est à tel point odieux que nous hésitons d’y rester. Il nous dit d’aller mettre nos vélos ailleurs que dans le jardin près de notre cabane car il faut garder la beauté du jardin. On rage, on fume mais on baste. L’appel de l’eau est trop fort. Nous débarrassons nos affaires et rejoignons la piscine aussi vite que possible. Une fois dedans, on s’aperçoit que l’eau est tellement chaude qu’elle nous rafraichit à peine. Nous restons 3 jours à Sukhothaï et prenons une journée pour la visite des temples. Nous sommes impressionnés par la beauté du Wat Mahathat. Olivier et moi y étions pourtant déjà venus il y a 10 ans mais nous sommes à nouveau sous le charme. Bien plus petits qu’Angkor, ce que nous y ressentons est pourtant plus intense. Les enfants apprécient aussi énormément. Nous passons un long moment les 4 au pied d’un immense Bouddha assis. Moment de qualité. De Sukhothaï à Phitsanulok (78km / 100m de dénivellation positive) Cette étape nous promène proche de canaux. Sympa et pas très long. De Phitsanulok à Phichit (58km / 90m de dénivellation positive) Nous ne nous souvenons plus vraiment de cette étape. Certainement que le plat qui nous convient moins nous grille un peu les neurones. De Phichit à 15 km au Nord-Est de Nakhon Sawanh (92km / 140m de dénivellation positive) Nous poursuivons toujours sur des petites routes. Nous logeons chez l’habitant, à la guesthouse Bueng Boraphet, toujours écrit en thaï mais là, c’est au bord de la route au milieu de nulle part et nous trouvons facilement. Nous prenons 2 chambres. Une fois que nous observons de plus près, nous découvrons de charmantes bestioles qui grouillent sur le matelas. La chambre à Olive et Esteban est remplie de fourmis volantes. Je prends donc le spray à la citronnelle et en met tout autour du matelas afin que d’autres bestioles n’y grimpent pas puis asperge le matelas lui-même. L’effet est vaguement ressenti et certaines bestioles s’en vont. Je demande à Olivier de soulever le matelas afin de contrôler qu’il n’y ait pas de nid dessous et là, une odeur pestilentielle parvient à nos narines. J’aperçois un gecko qui s’enfuit et 2 autres, écrasés sous le poids du matelas, en état de putréfaction. Olivier repose le matelas. Parfois, il vaut mieux ne pas trop bouger de choses... Je ne dirai rien à Amalia et nous passerons la nuit ainsi. Une fois que les lumières sont éteintes, une nuée de fourmis volantes nous arrivent sur le visage. A croire qu’elles le font exprès. Je rallume et les pourchasse. Nous dormirons à moitié. Une de ces nuits durant laquelle nous n’attendons plus que le lendemain matin... Du logement cra-cra à Takhli(86km / 140m de dénivellation positive) Le matin arrivé (contentes), nous reprenons la route. Elle nous mène à travers des plaines de rizières d’un vert incroyable. Pourtant, j’appellerai cette étape la route de la mort. Dans les rizières, des locaux munis de boilles aspergent très généreusement les plantations de riz d’insecticides et autres produits chimiques. Nous comprenons vraiment pourquoi nous mangeons bio à la maison. Ils ne font pas attention au vent et s’aspergent l’un et l’autre par la même occasion. Aucun masque pour se protéger, tout au plus une cagoule de laine pour certains. A certains endroits de la route, bien qu’il n’y ait personne dans les rizières, nous pouvons encore sentir l’odeur des produits déversés auparavant. C’est fort. Cours de sciences, d’hygiène de vie et de santé en pleine nature pour les enfants. Eux qui me disaient à chaque fois : “Oh mais toi avec ton bio!”, ils commencent à comprendre vraiment pourquoi nous avons cette philosophie. Amalia me dit même merci. Nous observons toujours des serpents au bord des routes. La plupart écrasés car ils sortent habituellement la nuit et d’autres qui se faufilent en vitesse. Nous arrivons à Takhli après une bonne étape. Olivier avait regardé auparavant pour un logement et avait trouvé un endroit avec piscine. Une fois arrivés sur place, nous demandons le prix. Aïe, ça ne le fera pas. La jeune femme, parlant un anglais parfait, nous dit qu’elle a reçu d’autres cyclo-voyageurs il y a peu de temps. Mais le montant qu’elle nous demande nous cause une petite dispute. La chambre est 600 baths, ça, rien à dire. Cependant il n’y a qu’un lit, nous lui demandons s’il est possible d’en rajouter un. Elle nous dit que la chambre est pour 2, alors si nous la prenons pour les 4 il faut rajouter 300 baths par enfants, ce qui nous amène à 1’200 bahts. Nous lui demandons alors si pour 600 baths de plus pour les enfants nous avons droit à un lit supplémentaire, elle nous répond que non. Du coup, on a avantage à prendre 2 chambres. Les enfants ont aperçu la piscine. Ils nous disent que c’est la plus grande qu’ils n’ont jamais vue. Certes, mais là, à ce prix, ça ne va pas le faire. Olivier n’a pas la force de discuter. De mon côté, même fatiguée, ce scénario me fait penser à celui vécu au Pérou. Vous les touristes, vous n’avez qu’à payer ou sinon allez ailleurs (ce qui n’est pas faux mais là c’est abusé). C’est plus fort que moi je ne peux pas rester là. Je sais que ça ennuie les autres mais je vais au bout de mes valeurs. Olivier est d’accord d’aller voir plus loin mais il est persuadé que nous reviendrons ici car nous ne trouverons rien. Je remercie la dame et lui dit que nous allons d’abord voir plus loin. Nous rentrons dans la ville et peinons effectivement à trouver quelque chose. Encore une fois, tout est écrit en thaï. Finalement, à force de demander aux gens, nous arrivons dans une sorte d’hôtel d’Etat pour les Thaïs. Pas de piscine mais un grand parc et une chambre avec 2 immenses lits pour 450 baths. Les dames qui s’occupent du lieu ne parlent pas un mot d’anglais mais le contact est rapide, souriant et vrai. Nous cuisons des pâtes pour le souper. Les dames viendront près de nous. Le choix était le bon. @ Gilou, là, ta montre est d’une grande aide ! De Thakli à Lop Buri (78km / 110m de dénivellation positive) Etape le long de la rivière. C’est plat, droit, ennuyeux avec beaucoup plus de circulation. Au bout d’un moment, Olivier s’arrête et me montre son ennui. Je lui réponds d’un regard que je le comprends. Nous sourions. Amalia nous dit alors : “Elle est chouette cette route au bord de l’eau !”. Perception différente, heureusement. Dès que nous entrons dans le centre de Lop Buri, nous apercevons le pourquoi nous avons décidé de passer par là : des singes. Le centre est habité par une armée de singes qui se faufilent partout, grimpent les maisons, se balancent sur les câbles électriques. Nous nous installons au Noom 1, chouette endroit, et décidons de nous rendre directement au temple. Les enfants sautent de joie. Des centaines de singes occupent les lieux. Ils s’approchent rapidement de nous, nous sautent dessus et restent sur notre tête, épaules. Ils essaient d’ouvrir nos poches. Aucune agressivité de leur part. Les locaux les nourrissent et du coup, les singes sont très dociles. Les enfants sont aux anges. Un peu sur la réserve au début, la crainte s’en va vite. Cela nous amuse aussi beaucoup. C’est trippant de voir Olivier se comporter comme un enfant ! De Lop Buri à Ayutthaya (67km / 80m de dénivellation positive) Avant de repartir, nous retournons une fois au temple pour profiter encore de ce contact avec les singes. Les gardiens du temple nous reconnaissant, ils nous donnent accès à l’endroit gratuitement. C’est gentil ça ! Une fois de plus, les singes nous sautent dessus. Amalia a même droit à un singe qui lui urine dessus et moi, pire, dans le dos en plus, sans commentaire (j’en vois déjà qui se marrent...). Puis, nous reprenons la route plus tard que prévu. Nous commençons à être habitués à la chaleur. Peu après la sortie de la ville, nous observons un spectacle de taille : un serpent de plus de 3 mètres de long traverse la route juste devant nous. Nous nous arrêtons, observons sans un mot, juste le bruit de son ventre sur l’asphalte, grandiose. Nous craignions que la route soit fortement empruntée mais bonne surprise, nous parvenons au centre d’Ayutthaya par des petits chemins. Nous cherchons laborieusement un endroit pour dormir. Ville touristique, prix élevés. Pendant que je demande les prix à un endroit, Olivier se fait aborder par une vieille dame qui lui tend un flyer. Guesthouse, piscine, tout nouveau, ok, on va tenter. Le prix est élevé, le standing est haut. Il n’y a pas beaucoup de chambres. La chambre qu’on nous propose est devant la piscine et dispose de 4 lits ! Nous arrivons assez facilement à baisser le prix pour que cela soit correct pour nous et pour eux. Les proprios sont contents que nous restions, saison creuse oblige. Nous prenons une journée pour visiter les temples et profitons de la piscine pour nous rafraichir. Cependant, il faut dire que les piscines en Thaïlande sont traitées, elles aussi, avec des produits chimiques hors des doses acceptées chez nous. Du coup, Amalia, Esteban et moi ne pouvons pas y rester très longtemps car notre peau est rapidement attaquée. Les mains d’Amalia ont l’air de se décomposer et toutes nos parties à peau fines sont irritées... Bon, on ne peut pas tout avoir ! De Ayutthaya à Bangkok (90km / 150m de dénivellation positive) Bon, on va être francs, cette étape on la craint beaucoup. Du coup, on n’y réfléchit pas trop. Certains nous ont traités de fous. Entrer dans une mégapole pareille à vélo ?!?! On les entend, on les comprend mais nous n’avons pas 36’000 choix. Le train ? Ok mais il nous faut tout démonter... Le bus ? Idem. Nous avons donc décidé d’y aller à vélo et on verra bien. Mais les grandes villes, il n’y a rien de neuf, nous n’aimons pas y entrer à vélo. Nous parcourons d’abord une quarantaine de kilomètres assez tranquilles (par rapport à ce qui nous attend par la suite) depuis Ayutthaya. Nous nous arrêtons pour réparer un pneu. Puis, les kilomètres que nous enchaînons se condensent en bâtiments et en circulation. Il nous reste plus de 35 kilomètres avant d’atteindre notre point de chute et nous sommes déjà en pleine ville. La montre GPS à Olive lui montre le chemin à suivre pour atteindre au plus court et par des routes le plus calmes possible notre lieu d’arrêt. A nouveau le pneu arrière d’Esteban se dégonfle, nous nous mettons au bord de la voie ferrée dans une zone de travaux pour changer la chambre à air. Nous continuons ensuite à suivre le tracé proposé par la montre en lui faisant entièrement confiance. Puis, ce que nous n’espérions pas se produit : une déviation. Contrairement aux GPS standard, sur la montre, nous n’avons que le tracé et il ne se rectifie pas si l’ on en change. La déviation nous indique de prendre à gauche mais après, on doit se débrouiller dans l’immensité de cette ville, autant dire qu’il nous est impossible de retrouver le tracé “calme” proposé par la montre. Des ouvriers nous guident, nous proposent un chemin et nous escortent même avec plaisir (qui est partagé). Puis, nous devons traverser un complexe gardé par des militaires sauf qu’ils nous interdisent l’accès. Impossible, le non est net et ferme. Cette fois, nous perdons définitivement le tracé. Olivier allume alors son natel. Il avait prévu le coup (un vrai Mc Gyver je disais...) et avait téléchargé des cartes off-line de Bangkok. Il tient le natel à la main et nous guide comme un chef à notre lieu d’arrivée. Olive et moi n’appréhendons pas le voyage de la même manière. Il a besoin que tout soit prêt, prévu et il veut savoir où il va alors que moi je préfère laisser place à l’inconnu et prendre ce qui vient. Nous arrivons à faire un bon mix des deux en général où chacun y trouve son compte. Je suis consciente que sa manière de fonctionner nous a évité bien des ennuis mais il est vrai que si je fonctionnais seule je me laisserais plus aller dans l’inconnu (et me planterais certainement beaucoup). C’est après plus de 3h de traversée de cette mégapole que nous atteignons notre lieu de démontage des vélos. Nous avons trouvé un appartement via le site Air BnB pour 35 CHF par jour, garage, 2 piscines, 1 place de jeux, 1 sauna (on ne va pas l’utiliser, on en a un à longueur de journée en restant dehors), salle de sport et court de tennis (rien que ça.. mais la piscine nous suffira). Nous avons besoin d’espace pour démonter les vélos et souhaitions de l’espace pour les enfants également, ici, tout y est à un prix plus que correct pour Bangkok. Démontage des vélos, école et nourriture saine Les jours suivants sont consacrés à ce qui est noté dans le titre. Nous démontons les vélos dans l’appartement directement au lieu du garage pour profiter de la fraicheur. Nous nous occupons d’un vélo à la fois et pouvons ainsi profiter de la douche pour les nettoyer à fond. Nous vivons durant 1 semaine à la mode des expats. Nous nous cuisinons des produits du marché et trouvons du bio, ça fait du bien. Nous parvenons même à trouver du fromage dans un grand centre commercial, pas à un prix défiant toute concurrence mais un morceau ça fait du bien. Nous avions souvenir de la variété culinaire de la Thaïlande depuis notre dernier voyage. Cependant, comme nous voyageons à vélo, nous nous retrouvons la plupart du temps dans des lieux non touristiques et cette variété est beaucoup plus difficile à trouver. Nous nous sommes donc retrouvés avec des soupes de nouilles et du riz frit d’où notre plaisir à pouvoir cuisiner de façon beaucoup plus variée durant ces 10 jours à Bangkok. Nous nous interrogeons lorsque nous voyons des habitants du condominium réaliser leur jogging en faisant des tours de garage souterrain. Une fois de plus, on se rend compte de la chance que l’on a. Nous nous mettons à jour administrativement. Esteban attend la découverte de la Chine depuis un moment, il est heureux d’y aller. C’est avec un petit pincement au coeur que nous quittons ce pays où tout est simple, agréable et beau. Et maintenant, go pour la Chine et notamment les régions du Yunnan, du Sichuan et sa culture tibétaine. Nous nous réjouissons.
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